Par Adam Taylor

La lettre économique mensuelle de mars de la Banque de développement du Canada note à juste titre que, tout comme les canadiens (et en fait les gens du monde entier) commençaient à voir la « lumière au bout du tunnel » de la pandémie, ils la voient maintenant s’éteindre en raison de l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises, les travailleurs et les familles canadiennes?

La BDC affirme à juste titre que la relation commerciale totale entre le Canada et la Russie est relativement modeste – seulement 600 millions de dollars d’exportations sont destinées à la Russie, soit 0,1 % des 600 milliards de dollars d’exportations mondiales annuelles du Canada.

Cependant, le vrai problème est l’impact de la guerre sur les prix des matières premières, les chaînes d’approvisionnement et peut-être le plus important pour C3FC, les prix à la consommation.

La BDC note que l’effet immédiat a été une hausse des prix de l’énergie, des intrants manufacturiers (par exemple, les métaux) et, bien sûr, des produits agricoles comme le blé et d’autres céréales. De plus, le bulletin de la BDC prévient que l’instabilité géopolitique continue alimentera l’inflation qui laisse déjà les consommateurs sous le choc.

Deux points positifs : Le besoin d’exportations agroalimentaires canadiennes devrait augmenter considérablement au cours des semaines et des mois à venir, ce qui est une bonne nouvelle pour de nombreuses personnes dans notre secteur agricole. De plus, un afflux prévu d’immigrants ukrainiens pourrait aider à combler les pénuries de compétences et de main-d’œuvre qui continuent d’entraver la productivité agroalimentaire du Canada.

Alors, que devraient faire les consommateurs canadiens? Nous vous proposons trois conseils :

  1. Achetez des produits alimentaires canadiens. Le bonus est qu’ils ont le moins de distance à parcourir et sont donc aussi bon marché que tout ce que vous trouverez à l’épicerie. (ils sont aussi délicieux!)
  2. Si vous le pouvez, donnez de l’argent ou de la nourriture à votre banque alimentaire locale. Les prix plus élevés nous affectent tous différemment et n’oublions pas d’aider ceux qui en ont besoin.
  3. Si vous le pouvez, soutenez un organisme de bienfaisance qui soutient les efforts humanitaires en Ukraine. Un exemple est la Fondation Canada-Ukraine, mais il existe également de nombreux autres organismes de bienfaisance valables. Si vous vous demandez comment maximiser vos dons caritatifs, vous trouverez ici quelques conseils.